Dermatite atopique
Les causes de l’eczéma sont complexes et impliquent une prédisposition génétique, un dysfonctionnement de la barrière immunitaire et épidermique, ainsi que des facteurs environnementaux. Cependant, il existe des liens entre le stress émotionnel et les poussées d’eczéma chez certaines personnes.
La peau est constituée de trois couches de tissus différentes : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. Ces couches agissent comme une barrière protectrice contre les agressions extérieures. Dans le cas de l’eczéma, c’est l’épiderme qui est affecté.
Lorsque la peau est en bonne santé et normale, les composants de la couche externe de l’épiderme fonctionnent correctement. Ils permettent de maintenir l’hydratation de la peau et créent une barrière cutanée imperméable qui protège contre les substances étrangères telles que les bactéries, les polluants et les allergènes.
Cependant, chez les personnes atteintes d’eczéma, la barrière cutanée est endommagée. Cela peut être dû à une altération dans la production de certaines protéines essentielles pour la fonction de la barrière cutanée et l’hydratation de l’épiderme, comme les filigranes.
Les émotions et les expériences psychologiques ne sont pas séparées de notre corps. Les chercheurs en psychosomatique ont démontré que le stress émotionnel, les pensées négatives et les traumatismes psychologiques peuvent avoir des conséquences physiques.
Lorsqu’une personne consulte, il s’agit fréquemment d’un eczéma chronique qui est présent depuis un certain temps. Celui-ci a évolué par poussées plus ou moins intenses. L’objectif de toute démarche psychosomatique est de mettre en évidence la source du conflit, que nous rechercherons dans l’ensemble de l’histoire de la personne.
Cette affection de la peau peut être influencée par des facteurs psychologiques et émotionnels, et la localisation spécifique d’une maladie cutanée peut révéler des indices importants sur l’état émotionnel et psychologique d’une personne.
Cela peut inclure des sentiments profonds tels que la peur du rejet, de la rupture de contact ou de l’abandon, la séparation, la perte, la solitude, le deuil, la honte, le besoin d’approbation, l’attachement excessif ou encore un choc émotionnel…
Mais l’essentiel est de comprendre le sens biologique de la peau. En effet, les troubles émotionnels vont affecter les processus de conversion organique. En d’autres termes, lorsque ces malaises psychologiques atteignent leur seuil de tolérance, ils se transforment en symptômes physiques tels que l’eczéma. Il est donc crucial d’identifier la localisation des affections cutanées, car elles révèlent l’état émotionnel et psychologique d’une personne.
Les différentes parties du corps sont associées à des émotions spécifiques. Elles ont une signification symbolique qui leur est propre et ne peuvent pas être explorées de la même manière.
Problème en relation avec le père ou la figure paternelle, ou encore avec celui ou celle qui nous guidait.
Symbolise la séparation par rapport au travail, l’effort fourni – « l’huile de coude » — et peut refléter des sentiments de séparation par rapport à un être cher, à celui qui nous prend dans ses bras.
Évoque un conflit de soumission dans une situation de séparation. Plier les genoux signifie se soumettre à l’autorité d’une personne.
Représente un deuil non résolu.
Soulève des problèmes de fusion avec la mère.
Symbolisent la séparation par la vue, comme lorsqu’on dit « Je l’ai perdu(e) de vue », la liste est non exhaustive.
La peau est le plus grand organe du corps humain et agit souvent comme un miroir de notre état émotionnel. Les émotions intenses, telles que le stress, l’anxiété, la colère et la tristesse, peuvent déclencher des réactions cutanées.
L’idée sous-jacente est que les émotions non exprimées, en particulier celles liées à des expériences de séparation, comme la perte d’un être cher, d’un objet, d’un accident, d’une rupture, ou d’un éloignement, pourraient s’exprimer à travers des symptômes physiques, tels que l’eczéma. Par exemple, la peau, en tant que barrière entre le corps et le monde extérieur, pourrait symboliser la manière dont une personne perçoit ou a vécu une rupture ou une séparation.
La prise en charge de l’eczéma se fait par une approche holistique, c’est-à-dire qu’elle prend en compte les aspects émotionnels, psychologiques et sociales.
Ainsi, dans le cadre de la psychosomatique, comprendre ces aspects archaïques de la peau peut contribuer à une meilleure compréhension de la manière dont nos expériences émotionnelles, psychologiques et sociales sont inscrites dans notre physiologie.
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